Depuis le 1er novembre 2019, Arthur Petit a été nommé Responsable prévoyance, rôle nouvellement créé en Romandie. Au travers de ces quelques questions, nous lui laissons la parole pour se présenter et vous exposer sa vision de son nouveau challenge :
1. Quel est ton parcours professionnel ?
Arthur Petit : « Après un début de carrière dans le Judo à laquelle j’ai dû renoncer à cause d’une grave blessure, j’ai officié en tant que militaire contractuel. J’ai ensuite été embauché chez Securitas et formé comme spécialiste garde armé et convoyeur de fonds.
Parce que j’aime les challenges et les changements, c’est en 2011 que je prends un virage à 180° afin de rejoindre la Zurich Assurance pour me former dans les domaines de l’assurance et de la prévoyance. S’ensuivent trois ans chez deux autres géants de la branche.
En juin 2016, j’ai commencé chez MoneyPark pour ma première expérience de conseiller financier spécialisé. C’est à ce moment que j’ai obtenu mon certificat d’intermédiaire en assurance. En janvier 2018, lors de la fusion avec DL, je suis resté dans le groupe et ai donc rejoint l’équipe de DL MoneyPark. Après avoir fait mes débuts à Lausanne, j’ai poursuivi à Nyon, où se trouvent mes racines, et amène aujourd’hui mon expertise pour conseiller de manière complète sur toutes les questions touchant au financement immobilier. »
2. Comment définis-tu ton nouveau poste de Responsable prévoyance ?
Arthur : « Ma nouvelle mission a plusieurs axes. Je serais tout d’abord amené à être un soutien pour nos spécialistes en matière d’assurance de prévoyance en les accompagnant en clientèle ou lors de la préparation des rendez-vous. Le but est d’être constamment à jour sur le marché de la prévoyance et des différents produits et d’harmoniser les connaissances sur les nouveaux partenaires du groupe MoneyPark.
Un autre axe sera la formation. D’un côté, je participerai à la formation des nouveaux collaborateurs pour la connaissance des produits mais également pour la préparation des rendez-vous. Je devrais également organiser des séances de formation continue pour les plus anciens afin de mettre à jour leurs connaissances des produits et également les aider à optimiser leur production personnelle.
De plus, je serai la personne de contact pour tous nos partenaires assurances ce qui permettra de faciliter la communication et, également, d’être la personne de référence en interne.
Et finalement, je vais également m’occuper du développement du domaine assurance /prévoyance en Romandie, que ce soit en termes de recherche de produits et de solution ou en termes d’élaboration d’outils informatiques permettant de faciliter la vie des équipes.
Ces nombreux axes font que je serai en étroite collaboration autant avec notre responsable de la formation qu’avec les responsables de succursales et interviendrais de manière horizontale à tous les niveaux. »
3. Quel est l’importance de ce nouveau rôle, Responsable prévoyance, pour l’avenir de DL MoneyPark et pour les clients ?
Arthur : « Ce rôle est nouveau pour la Romandie mais il a déjà fait ses preuves du côté alémanique. Le créer en Romandie est un moyen de nous aider à atteindre les objectifs et ambitions fixés, notamment confirmer notre place d’acteur incontournable du marché.
Selon moi c’est un rôle clé car il va permettre d’optimiser encore la qualité du conseil des équipes, ce qui est en atout pour les clients. C’est du gagnant – gagnant pour tout le monde. »
4. En te présentant, tu nous disais apprécier particulièrement les challenges. Qu’est ce qui te motive dans celui-ci ?
Arthur : « Plusieurs aspects m’ont motivé ! Le premier étant qu’il s’agit d’un nouveau poste et qu’il y a donc tout à faire et à créer. Je me retrouve au départ de quelque chose de nouveau et c’est une occasion qui se présente rarement dans une vie.
L’autre aspect, c’est de pouvoir soutenir mes collègues, les aider à performer. Depuis toujours, je suis quelqu’un qui aime s’investir, partager et donner aux autres. »
5. Quelles sont les clés qui vont te permettre de relever ce défi avec succès ?
Arthur : « La clé principale va être dans la discussion, l’écoute et le partage. Je devrais collaborer étroitement avec les responsables de succursales et le responsable de la formation ainsi que savoir écouter les collaborateurs sur leurs besoins et trouver ensemble les solutions adéquates.
Notre métier étant très indépendant, ce sera tout le challenge d’arriver à interagir avec les équipes en leur montrant que mon seul objectif est qu’ils réussissent les leurs. »
6. En quoi la prévoyance est-elle intimement liée au financement immobilier ?
Arthur : « Devenir propriétaire, c’est le projet d’une vie ! Il est donc crucial de s’assurer que ce projet soit pérenne dans l’avenir quoi qu’il arrive. Plusieurs études démontrent qu’un nombre important de propriétaires arrivant à l’âge de la retraite doivent vendre leur bien. La prévoyance sert justement à éviter un maximum cela.
L’étude de financement que nous remettons à nos clients est un document essentiel, qui permet de mettre en évidence une vision de l’avenir. Le but est de mettre en place le plus tôt possible différentes solutions permettant de prévenir également les impondérables de la vie. »
7. As-tu un dernier mot sur les nouveaux défis en matière de prévoyance sur le marché suisse ?
Arthur : « La prévoyance en suisse va au-devant de grands changements. Depuis le rejet du paquet prévoyance 2020 le 24 septembre 2017, les politiciens se penchent sur des solutions pour faire évoluer le système actuel qui montre des signes de faiblesses. Entre un 1er pilier qui n’arrive pas à s’auto alimenter et un 2ème pilier qui redistribue de moins en moins, il est clairement crucial de se munir d’une prévoyance privée si l’on veut pouvoir bénéficier d’une retraite convenable. A ceci s’ajoute la question de savoir jusqu’à quand devrons-nous réellement travailler…
Nous devons prochainement nous attendre à subir une nouvelle baisse des rentes du 2ème pilier étant donné que les syndicats et le patronat se sont récemment mis d’accord sur le principe même d’une descente du taux de conversion de la prévoyance professionnelle. Bien qu’il faille attendre le passage en votation populaire, ceci impliquerait forcément une perte.
Ceci ajouté au fait que la prévoyance est devenue un sujet important pour les Suisses, le conseil en prévoyance devient primordial. Au vu des aspects techniques et sachant que tous les facteurs peuvent très rapidement changer, je recommande donc à ceux qui ne l’auraient pas encore fait d’établir une étude de leur situation de prévoyance. »
Arthur Petit, Responsable prévoyance Romandie
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