Fausse croyance n°3 – “Je dois avoir vendu mon bien pour en acheter un autre”

par / 25 October 2019
décisions à prendre

Lorsqu’il est question de financement immobilier, bon nombre d’idées reçues sont véhiculées. C’est le constat que font nos conseillers au quotidien quand ils rencontrent leurs clients pour la première fois. Afin de tenter d’y mettre un terme, nous vous proposons de faire le tour de ces croyances erronées via une série d’articles. Nous abordons, dans ce 3ème article, les décisions à prendre et les possibilités qui s’offrent à vous lorsque vous aurez envie de renouveau…

Vous êtes propriétaire et vous souhaitez déménager, peut-être pour des raisons professionnelles, parce que la famille s’agrandit ou encore, tout simplement, afin de saisir une nouvelle opportunité immobilière.

Vous avez eu un coup de cœur pour un bien… et ensuite ? Que faire et dans quel ordre ?

Une multitude de questions vous trottent sûrement dans la tête : Dois-je avoir vendu pour pouvoir acheter ? Comment obtenir un nouveau financement tout en continuant à rembourser le prêt actuel jusqu’à la vente ? Comment faire coïncider les dates ? Et si je n’arrivais pas à vendre mon bien… ?

Posons-nous plutôt calmement pour analyser la situation sous un nouvel angle :

Chez DL MoneyPark, plutôt que d’envisager directement de vendre pour pouvoir acheter (un sujet vaste qui ne sera pas traité ici), nous commençons par étudier la possibilité de conserver le premier bien afin d’en retirer un revenu locatif et d’acheter le deuxième comme résidence principale.

De prime abord, cela parait souvent impossible pour nos clients, qui, à aucun moment, n’avaient imaginer posséder une résidence principale et un objet de rendement – objet qui pourrait du coup financer les charges financières de leur nouveau nid douillet.

Partons du principe que votre bien a été acheté quelques années auparavant, lorsque les prix de l’immobilier étaient plus bas. Souvent, une simple mise à jour de la valeur de votre objet permettra de dégager du financement supplémentaire, jusqu’au 80% d’endettement. Ces fonds serviront de fonds propres pour votre nouveau projet.

À cela, vous pouvez ajouter l’épargne que vous pensiez investir dans cet achat. Si vous n’avez pas encore utilisé votre caisse de pension, cela peut être également fait soit par un retrait, soit, idéalement, par un nantissement, ce qui permet de maintenir les prestations. Idem avec les avoirs de 3ème pilier. Dans le cas où il manquerait encore des fonds et selon votre situation personnelle, une donation ou un prêt familial peut être envisageable.

Ensuite, il s’agira de calculer votre nouvelle tenue des charges (ratio charges/revenus) afin de valider la faisabilité du projet. Les aspects fiscaux et les impacts de ces changements doivent être abordés et sont toujours calculés précisément par nos soins.

Bien souvent les éléments s’imbriquent parfaitement pour que cette idée, qui paraissait folle au départ, fasse son chemin et puisse voir le jour pour votre plus grand bonheur, vous épargnant en prime bien des soucis liés à la vente de votre bien.

En conclusion, il vaut toujours la peine d’étudier toutes les pistes et d’ouvrir le champ des possibles avant de foncer tête baissée dans ce qui paraissait être la seule solution.

Alexandre Pachoud
apa@d-l.ch | +41 26 460 10 15


Vous les aviez manquées ? (Re)découvrez les fausses croyances précédentes :

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